Comment se pratique l’Ostéopathie

La démarche du diagnostic ostéopathique est caractérisée par une tripartition : palpation, étiologie, exclusion. Ce sont trois aspects indissociables et concomitants :

Diagnostic palpatoire : basé sur l’analyse sensorielle du mouvement des tissus et organes du patient. Le praticien détermine, dans la mesure du possible, les tissus responsables et l’orientation spatiale de cette restriction de mobilité.
Diagnostic étiopathique : le raisonnement qui prévaut ici est de type « cause-effet ». Il amène l’ostéopathe au mécanisme qui produit les symptômes manifestés par le patient grâce aux données fournies par l’  anamnèse et le diagnostic palpatoire.
Diagnostic d’exclusion : au cours de son examen et de son traitement, l’ostéopathe peut mettre en évidence des affections qui débordent de sa pratique. Il n’est pas compétent pour déterminer l’entité morbide médicale. Sa démarche consiste à rechercher et/ou mettre en évidence les signes cliniques d’alerte.

L’ostéopathie pour qui, pour quoi ?

L’ostéopathie s’adresse au corps entier. L’action sur ses différents systèmes passe par un lien physiologique majeur : le système nerveux.

En effet toutes les techniques ont comme point commun d’émettre des informations aux éléments afférents du système nerveux périphérique et du système nerveux végétatif (sympathique et parasympathique).

Ceci expliquerait pourquoi l’action de l’ostéopathie sur le corps n’est pas locale, mais toucherait l‘ensemble de l’organisme.
Les techniques ostéopathiques ont ainsi une action bénéfique sur les symptômes d‘affections touchant les domaines suivants :
Le système locomoteur : rhumatismes, lumbagos, entorses, torticolis,…
Le système viscéral :  constipations, diarrhées, ballonnements,…
Le système crânien : céphalées, otites chroniques, vertiges, bourdonnements, sinusites chroniques, coliques du nourrisson, enfants difficiles qui pleurent souvent, insomnie, dyslexie et problèmes liés à l’apprentissage, mémoire, concentration, dépression,…

Les différents types dOstéopathie :

    • Ostéopathie crânienne :
L’ostéopathie crânienne fut découverte et développée par William Garner SUTHERLAND, qui était un élève de STILL, durant la première moitié du XXe siècle aux Etats-Unis. D’après SUTHERLAND, la petite malléabilité des os du crâne et la manière dont ils sont imbriqués leur autorisent une infime mobilité. On applique des pressions très douces à certains endroits de la tête, selon un rythme particulier, de manière relâcher les tensions du crâne.

Ostéopathie fasciale, fasciathérapie :
Ces techniques d’ostéopathie s’appliquent sur les fascias qui sont des membranes qui enveloppent tous les muscles et viscères du corps humain. Ces techniques sont très douces : par des mouvements très fins, indolores et non agressifs, on libère les fascias de leurs surtensions afin de restaurer leur souplesse.

Ostéopathie viscérale :
Ces techniques viscérales sont des techniques fonctionnelles qui concernent les organes internes ou les viscères comme le foie, l’estomac, les intestins ou les poumons … On recherche une restriction de mobilité que l’on corrige par des manœuvres manuelles.

Ostéopathie structurelle :
Base de l’ostéopathie, ces techniques sont utilisées pour traiter des blocages articulaires du corps humain. Pour traiter ces perturbations mécaniques, l’ostéopathe utilise des techniques exclusivement manuelles : soit des manipulations directes, soit des mobilisations par techniques de contractions musculaires.

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